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La Petition.be – Oui au regroupement de la Famille Masson

La Petition.be – Oui au regroupement de la Famille Masson.

Chers lecteurs, Chères lectrices,

Merci de lire après avoir ouvert le lien ci joint. D’apprécier, réfléchir et peut être signé.

Je me tiens à disposition des Autorités Nationales, de la Presse en Générale et j’aimerais

exposer les faits, qui sont une tragédie pour toute une famille aujourd’hui.

OUI AU REGROUPEMENT DE LA FAMILLE MASSON

Ce blog n’était pas destiné à ceci dès le départ. Mais, je pense que chacun(e) appréciera

l’ampleur du désastre que nous connaissons.

Belle et Bonne journée

Dany

She, Shegges Dance ….

Toute reproduction doit mentionné le nom de l'artiste.

Dessin de Barly Baruti

Introduction :

He toi, prend ton sample, ta platine, ton jembe ou ton tambour

Griot, rappeur, chanteur, comédien, narrateur du haut de tes planches

Mets des notes sur le texte, clame le autour de toi. Troubadour.

Rythme les mots et le crayon de Barly et que ton phrasé déhanche

http://danymasson.skynetblogs.be/archive/2013/02/09/shegge-dance.html

Toute reproduction doit mentionner ce qui suit :

©Barly Baruti : Dessin    ©Dany Masson : texte

Belle et bonne journée. Bonnes lectures aussi !

Discours et voeux de la FEC, climat des affaires en R.D.C.

Le 28 janvier 2013, le Président de la Fédération des Entreprises du Congo (F.E.C.), s’adressait à l’ensemble de la population et des corps constitués. Remise des voeux, occasion de faire un bilan.  Nous épinglons ici quelques moments forts de ce discours. Un complément à cet article est à la rédaction. Il reprendra la problématique entre autres, des PME, de l’industrie en général et de l’économie informelle.

….

Albert Yuma, Président de la FEC.

Albert Yuma, Président de la FEC.

Comme vous le savez, notre pays est en proie à une guerre injustifiée qui nous est imposée dans sa partie Est. Devant les pertes en vies humaines, les indicibles souffrances endurées par nos frères et sœurs ainsi que l’héroïsme de nos forces combattantes pour que la paix règne à nouveau dans cette partie du territoire national, l’heure n’est donc pas aux discours ni aux réjouissances.

Cependant, en dépit de ces épreuves et de la gravité du moment, j’ai foi en l’avenir. Oui, j’ai foi en l’avenir de la RDC sous le leadership de Son Excellence Monsieur Joseph KABILA, Président de la République…

….

Plusieurs personnes qui nous étaient chères ont été arrachées à notre affection en 2012. Je pense d’abord, avec un énorme pincement au cœur à mon frère et meilleur ami, Augustin KATUMBA MWANKE. Sa disparition a été une perte inestimable pour notre pays et aujourd’hui encore les congolais s’en rendent amèrement compte. Je pense aussi particulièrement à notre regretté Administrateur Délégué, feu Jean KALALA MUKONGO, aux opérateurs économiques de notre pays lâchement assassinés à l’Est et aux nombreux membres de notre Fédération qui sont décédés l’année passée…

Il retrace ensuite les faits saillants de l’année 2012…

Ainsi, notre propos de ce jour sera centré autour de quatre axes principaux suivants :

 l’analyse de la situation socio-économique de la RDC en 2012 ;

l’état de nos relations avec le Gouvernement et nos principaux

partenaires ;
 un rapide survol des principales activités de notre Fédération et

enfin
 quelques perspectives pour cette année 2013.

Les données de la Banque Centrale du Congo de fin décembre 2012 indiquent que le cadrage macroéconomique tel que prévu dans le Programme Economique du Gouvernement pour l’année 2012 a été réalisé voire parfois dépassé.

En effet :

  • le taux de croissance du PIB a été de 7,2% alors que les prévisions l’estimaient à 6%. Pour rappel, ce taux a été de 7% en 2011 ;
  • l’inflation s’est située à 2,73% c’est-à-dire bien en dessous de la projection initiale de 9,9%. Ce taux a été de 15,4% en 2011 ;
  • le taux moyen de change s’est fixé à 918,18 francs congolais par rapport au dollar américain alors qu’il était de 910.64 fin 2011 ;
  • le niveau des réserves de change de la Banque Centrale a atteint 1,68 milliard de dollars, fin décembre 2012, soit 9,4 semaines d’importations des biens et services

…. Un bémol

…. Cependant, comme nous ne cessons de le faire remarquer, cette croissance économique n’est soutenue que par l’industrie extractive, le bâtiment, les travaux publics et les télécommunications; secteurs dominés par des capitaux étrangers et ne valorisant pas l’industrie manufacturière locale et la formation d’une classe moyenne congolaise, vecteurs les plus puissants pour créer et diffuser une valeur ajoutée locale….

Le Climat des Affaires :
Le Président de la FEC poursuit -,

A ce sujet, nous ne pouvons nous empêcher d’épingler l’augmentation des prix de certains produits de base et de la pression fiscale consécutive respectivement à l’entrée en vigueur de la TVA et à l’augmentation des droits d’accises.

Et que l’on me comprenne bien, nous le disons, non par esprit de contradiction mais par la volonté réelle de chercher ensemble avec le Gouvernement une solution pour le pouvoir d’achat et donc le bien-être de nos populations qui sont nos clients sans lesquels nos affaires ne peuvent prospérer, et en conséquence, pas non plus les recettes de l’Etat pour réaliser ses actions de développement économique et social.

Nous avions prédit cette situation et proposé des pistes de solution mais, notre voix n’avait pas été entendue. Nous y reviendrons car je sais heureusement qu’aujourd’hui le Gouvernement a couvert la porte au dialogue avec la FEC.

Pour clore ce chapitre, revenons un peu sur les efforts pour l’amélioration du climat des affaires, pour déplorer le fait que l’élan positif pris en 2011 avec la prise d’au moins dix mesures, se soit estompé en 2012. En effet, deux mesures seulement ont été prises l’année dernière relatives notamment au dépôt des instruments de ratification du traité OHADA et à l’institution du guichet unique pour la création des entreprises.

La FEC avait mis beaucoup d’espoir dans le travail du Comité pour l’amélioration du climat des affaires, dont elle attend plus de fermeté dans le suivi de l’application de mesures sur le terrain par les administrations concernées.

En tout état de cause, beaucoup de choses restent encore à faire. Nous pensons notamment à la création de la centrale des risques, aux réformes indispensables dans le domaine foncier et de l’urbanisme, à la simplification des procédures de paiement de l’impôt etc….

A ce sujet, nous exhortons le Gouvernement à poursuivre la mise en œuvre des mesures figurant dans sa feuille de route. L’année passée, le pays a perdu 4 places dans le rapport Doing Business chutant de la 176 à la 181ème place sur 185 pays. Ces chiffres ne font pas plaisir à la FEC et elle ne les utilise pas pour stigmatiser le Gouvernement. Nous sommes les premiers pénalisés par les pertes de partenaires, investisseurs potentiels et par de plus grandes difficultés d’accès aux financements bancaires.

Le Gouvernement et la FEC doivent mener ensemble le combat pour l’amélioration du climat des affaires. Il y va du bien-être de nos populations.

Et de poursuivre au sujet du partenariat accru entre la FEC et les institutions … entre autres le Président dit ;

Par ailleurs nous avons renforcé notre partenariat avec les autres institutions du pays notamment l’Assemblée Nationale en 2012. Au cours d’une audience que l’Honorable Président de l’Assemblée Nationale a bien voulu nous accorder, nous lui avons suggéré l’inscription à l’ordre du jour de la session de la Chambre basse du Parlement de plusieurs préoccupations de la Fédération en matière législative.

Il s’agit notamment :

1) du projet de loi fixant les règles relatives aux conditions et modalités de sauvetage de l’industrie nationale vitale en péril, déposée à l’Assemblée Nationale le 26 novembre 2009 pour examen et adoption ainsi que la prise d’une loi spécifique pour encourager la création de micro, petites et moyennes industries nationales, la promotion de la classe moyenne congolaise ainsi que de la femme entrepreneur.

A ce propos, le plaidoyer de la FEC a consisté à demander le renforcement des capacités des industries locales, l’assignation des contrats programmes par des lois sectorielles, la prise des mesures

incitatives, particulièrement en faveur de l’entrepreneuriat féminin et l’allègement de la fiscalité pour le PME congolaises.

  1. 2)  de la promotion de l’agriculture par l’amendement de la loi n°11/022 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture, notamment en ses articles 16, 21, 82 et 84 qui ne sécurisent pas les investissements étrangers dans le secteur ;Les propositions de révision de cette loi devraient prendre en compte les impératifs d’attrait des investissements étrangers par la sécurisation des capitaux, la distinction entre les exploitations agricoles existantes et nouvelles, la réduction de la fiscalité qui frappe le secteur, car toutes les plus values sont taxées à 40%.En outre, la loi actuelle ne prévoit aucune mesure de facilitation pour les petites exploitations agricoles détenues par les opérateurs économiques congolais et crée plusieurs cadastres autonomes au lieu d’en garder un seul avec des sous secteurs intégrés.Je voudrais rappeler au Législateur que l’agriculture, plus que les mines, sera demain le facteur de développement de la RDC. Il faut donc des textes qui attirent le plus d’investisseurs car il s’agit d’investissements lourds pour des rendements à long terme.
  2. 3)  La loi sur la libéralisation du secteur des assurances dont le projet a pourtant été finalisé depuis 2005;La libéralisation des assurances offre plusieurs avantages pour le développement économique car les assureurs peuvent sécuriser les capitaux investis. Ce qui va avoir des effets d’entraînement dans tous les secteurs économiques. Le législateur a tout intérêt à examiner ce projet de loi dont les travaux d’harmonisation avaient été faits par tous les partenaires
  1. 4)  La promotion de nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC);Le secteur des télécommunications est un secteur multidimensionnel. La promotion de ce secteur permettra un meilleur développement de nouvelles technologies de l’information et de communication avec effets d’entraînement à tous les autres secteurs (médecine, éducation, mines, médias etc…). La RDC avec sa faible densité d’une ligne pour 10.000 habitants est encore loin d’atteindre l’objectif d’accès universel aux TIC qui se situe à une ligne pour 1.000 habitants. L’Etat doit renforcer son caractère de facilitateur et assouplir la fiscalité qui grève le secteur ; il est à noter que 40% du chiffre d’affaires des entreprises de télécommunications sont payés à l’Etat.
  2. 5)  La mauvaise application de la loi portant code de la navigation maritime par la mise à la chaîne des navires par le Ministère des Transports et Voies de Communication ;Il s’agit principalement de l’exigence faite par le Ministère de Transport et Voies de communication aux navires battant pavillon étranger de détenir une « Lettre de mer » délivrée par la RDC. Or la lettre de mer c’est l’identité du navire qui est délivrée par son pays d’origine. Cette tracasserie, qui entraîne des frais énormes aux armateurs, fait détourner les navires vers Pointe Noire ou d’autres ports environnants en Afrique et expose le pays à une pénurie des produits importés.Un second dossier à charge de ce Ministère, c’est le monopole qu’il vient d’accorder à AMI Congo à traiter tous les navires pétroliers en violation de la loi sur la libéralisation économique dans le secteur. Heureusement, nous espérons une issue heureuse à ce dossier dans le cadre des ateliers qui ont commencé avec le Gouvernement depuis le 24 de ce mois.
  1. 6)  La nécessité d’amender la loi portant réforme des entreprises publiques ; le moratoire de 36 mois accordé à ces dernières ayant expiré le 07 juillet 2011, il nécessite d’être prorogé jusqu’à 72 mois, faute de quoi elles seront toutes déclarées en faillite dès l’entrée en vigueur du Traité de l’OHADA ;
  2. 7)  La préparation d’un projet de loi sur le fonctionnement de la Banque Centrale du Congo afin de l’engager à la réalisation des objectifs de croissance et de financement de l’économie, en mettant l’accent sur l’émergence d’une classe moyenne congolaise, en plus de sa mission première de conduite de la politique monétaire.Des exemples réussis existent dans d’autres pays aujourd’hui appelés émergeants.Les avantages qu’offrirait la promulgation de cette loi vont de pair avec la libéralisation des assurances car elle offre aux banques commerciales la possibilité de mobiliser les dépôts.
  3. 8)  La révision des recommandations n°003 et 006/CAB/P/AN/EB/2010 de l’Assemblée Nationale concernant les dossiers des travailleurs licenciés à la suite des pillages de 1991 et 1993 et d’autres subséquents, la position de la FEC étant de faire respecter les procédures légales en matière de différends de travail, car les pillages ou les différentes crises qui ont émaillé l’économie congolaise, à la base des décisions des licenciements, ne relèvent pas de la responsabilité des entreprises, mais plutôt de celle de l’Etat congolais

…….. Après avoir fait le point sur d’autres relations bilatérales avec des partenaires Nationaux et Internationaux, le Président poursuit ..

C’est l’occasion de saluer la bonne collaboration des syndicats des travailleurs qui se sont montrés disponibles à partager avec notre Fédération leurs points de vue sur les problèmes économiques et sociaux du monde du travail. C’est le cas des concertations que nous avons eues ensemble pour harmoniser nos positions à l’occasion de la tenue de la 30ème session du Conseil National du Travail qui a été consacrée essentiellement à l’examen du projet de loi portant révision du Code de sécurité sociale.

Toutefois, la FEC a continué à déplorer l’acharnement de certains services du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale et du Ministère de la Justice, ainsi que certains services de sécurité sur les entreprises aux fins de chercher à imposer aux employeurs des décisions sur les conflits de travail au mépris des dispositions légales et règlementaires.

Parmi ces cas de tracasseries, nous pouvons citer le dossier des anciens travailleurs licenciés des entreprises pour cas de force majeure à la suite des pillages de 1991 et 1993 et autres dossiers subséquents. La position de notre Fédération reconfirmée auprès de toutes les autorités du pays consiste à respecter strictement les lois et règlements du pays en la matière. Nous ne cesserons de le répéter, l’Assemblée

Nationale devrait se dessaisir de cette question dont la procédure de règlement est définie par la loi 015/2002 du 16 octobre 2002 portant Code du Travail.

Nous espérons que l’acte posé par le Premier Ministre en juin 2012 en prenant un décret portant dissolution du Cadre Permanent de Dialogue Social (CPDS), qui s’était détourné de sa mission, constitue le retour définitif à légalité.

….2013 et croissance ; Des questions

Par ailleurs, notre Fédération recommande qu’après l’es élections présidentielles et législatives le processus électoral aille à son terme en mettant en place toutes les autres institutions tant provinciales que nationales.

Quant aux prévisions du cadre macroéconomique pour l’année 2013, les estimations de la Banque Centrale du Congo font état de ce que :

  • la croissance économique de la RDC devrait s’accélérer pour s’établir à 8,2% cette année ;
  • le taux d’inflation sera maintenu à un chiffre et se situera autour de 5,8% ;
  • le taux moyen de change du franc congolais est projeté à 930,03 pour un dollar américain.Toutefois, l’autorité monétaire prévient que ces chiffres encourageants réclament au préalable une politique budgétaire et monétaire orthodoxe.Ici, Distingués Invités, je suis obligé de m’interroger sur nos statistiques comparées à celles que donnent d’autres sources, notamment le FMI encore, qui publie des statistiques où les projections de croissance des pays africains de 2011 à 2015 reprennent l’Ethiopie avec 8,1%, le Mozambique 7,7%, la Tanzanie 7,2%, le Congo Brazza 7,0%, le Ghana 7,0%, la Zambie 6,9%. Je me demande où se situe donc la RDC dans les projections du FMI.

Conformément aux instructions du Chef de l’Etat et fidèle à sa ligne de conduite, notre Fédération se tient à la disposition du Gouvernement pour lui apporter la contribution nécessaire en vue du développement économique et social de la RDC.

Aussi et à cette fin, la FEC met-elle la dernière main à son Livre Blanc ; document qui fait un état des lieux succinct tant sur l’environnement institutionnel et règlementaire des affaires que sur les secteurs prioritaires, relève les contraintes majeures à l’activité économique et propose des solutions pour la relance des différents secteurs d’activités économiques.

Hommages …

C’est le moment maintenant pour moi de rendre hommage, mais alors un hommage vibrant, à l’homme qui symbolise à lui tout seul la FEC, la réussite dans les affaires dans le respect de l’éthique, et une contribution exemplaire au développement du pays.

C’est dans le bureau de cet homme, qu’en 2005, un groupe d’administrateurs m’avait proposé la présidence de la FEC, en succession à Pascal KINDUELO. Cet homme qui est à la FEC depuis sa création en 1960, a décidé aujourd’hui de se retirer des affaires et de céder le commandement à son fils, cet homme pour qui la RDC est son seul et vrai pays, cet homme qui a mérité 100 fois la nationalité congolaise, cet homme qui a gardé la FEC debout au moment de la turbulence de l’arrivée de l’AFDL à Kinshasa, cet homme que je vous demande d’applaudir debout, Mesdames et Messieurs, cet homme, c’est WILLIAM DAMSEAUX.

Mr. William Damseaux, Dirigeant de Orgaman.

Mr. William Damseaux, Dirigeant de Orgaman.

William, comme nous avons eu à te le dire, tu ne quitteras jamais le Comité de Direction et le Conseil d’Administration de la FEC tant que Dieu te gardera en vie. La RDC et la FEC ont besoin d’un modèle comme toi devant eux.

William, si nous avons fait cette fois une cérémonie de vœux accompagné d’un diner, c’est pour te rendre à toi, devant tous tes amis du monde des affaires et du monde politique, tous les honneurs que tu mérites pour les bons et loyaux services rendus à la FEC, mais je crois surtout à la RDC. Qui sait, par exemple, que c’est toi qui es le promoteur touristique du parc de VIRUNGA dès 1963 que tu as décidé de garder comme seule activité sous ton contrôle ?

Merci William, merci pour tout.

Belle et bonne journée, bonnes lectures aussi.

Musique

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. »
disait Friedrich Nietzsche

Exil. Ils partent de nulle part pour aller vers où, vers quoi. Mirage !

Exil. D’autres partent parce qu’ils ont une passion, une raison. Force !

Fatigue. Musicale, de répétition en répétition, de conservatoire en salles

de concerts. Exhibition !

Exil. Harly, partie de Kinshasa. Partie des En-Chanteurs, partie

enchanter d’autres lieux. Ailleurs !

Bonheur. Dans la tête, dans les notes, tête de do, ré, mi, fa, sol…

Tête de lie  notes. Vocalises !

Une autre voix ouvrant des portes, clé de sol ! Une autre voie

une autre vie, fa, si, la.. Solaire !

Exil. Afrique dans la voix, noire, chaude, envoûtante. Congo.

 

Belle et bonne journée. Bonnes lectures aussi.

Contraste …

Poésie dominicale, bonjour en bleu, en noir et blanc

Le nez dans les nuages, et des amis pour bagage

Sur les plateaux au gré du vent

Palette de nuances indicible voyage

©Dany Masson

Crédit Ph. D Masson

Para-Ciel

Crédit Ph. D Masson

Para-ciel

Crédit Ph. D Masson

Palmiers en silhouette

Crédit Ph. D Masson

Silhouette

Crédit Ph. D Masson

Éventail

Crédit Ph. D Masson

Nids

Crédit Ph. D Masson

Les Nids

Crédit Ph. D Masson

Papa Leki C

Crédit Ph. D Masson

Papa Leki

Crédit Ph. D Masson

Croisement

Crédit Ph. D Masson

Claies de séchage

Crédit Ph. D Masson

Les claies de séchage

Crédit Ph. D Masson

Ciel et Palmiers nature

Crédit Ph. D Masson

Ciel et Palmiers …

Crédit Ph. D Masson

Sombrero ya Congo

Crédit Ph. D Masson

Sombrero du Congo

Crédit Ph. D Masson

Le bain

Crédit Ph. D Masson

Le bain nb

Crédit Ph. D Masson

Arc en arbre nature

Crédit Ph. D Masson

Arc en arbre BW

Crédit Ph. D Masson

Vers le ciel en noir et blanc

Crédit Ph. D Masson

Vers le ciel

Crédit Ph. D Masson

Ciel et palmier, cache cache…

De la source d’Ibi, au Puits de Carbone

La source d'Ibi

La source d’Ibi

A deux heures en voiture de Kinshasa. Le Plateau des « Bateke » et Ibi Village. Au milieu de nulle part, au centre de l’avenir, au centre d’un des poumons de la terre. Une source et une légende. « Bwa Ngamuso ».

Un homme, des idées sous son chapeau, des compétences. Et puis, Terry, Pascale, Thierry, Prof. Jean Lejoly, la famille. Les gens du village. Les enfants. Le plateau qui revit depuis plus de 5 ans. Des arbres poussent, des bébés naissent, de jeunes plantes de variétés diverses se multiuplient, une source au centre de tout çà. Et un puit de carbone. La Source d’Ibi.

Danone y croit. La Banque Mondiale aussi mais plus avare. Les activités sont multiples, il faut s’occuper de faire vivre les gens, de rentabiliser la terre, la production. Diversification.

Micro corsssettes Diversification du processus de production du « Manioc ». Passage des Macro Cosssettes aux Micro Cossettes. Rentabiliser au maximum le manioc dans les familles. Moins de déchets, une farine de plus en plus pure, décantée de son cyanure. Les abeilles se régalent aussi.

Micro cossettes dans le bassin de décantation.

Micro cossettes dans le bassin de décantation.

Ici, on ne chasse pas les abeilles, elles sont conseillères. Elles sont un repère de ce qui est bon ou de ce qui ne l’est pas. De ce qui est frais.Décidément la nature est formidable.

Les étudiants, le professeur Jean Lejoly. Grand Maître de la botannique congolaise. Travail. Recherche. Chercher pour diminuer la déforestation, lutter contre la déforestation, sans priver la population de son bois de chauffage. Projet. Diminuer de 72 %, le volume de bois nécessaire pour faire 1 kg de bois de chauffe (Makala). Aujourd’hui et en général il faut 14 Kg de bois pour 1 kg. Il en faudrait 4 Kg avec de nouveaux procédés existants. Audace. Entreprenariat.

Enfant de l'école d'Ibi

Enfant de l’école d’Ibi

Savane

Savane

Des plantations énergétiques et exotiques du genre Acacia gourmands en d’eau, Eucalyptus aux feuilles acides, un premier mélange détonnant. Dans les conditions éco-climatologiques du plateau des Batéké, ces plantes présentent d’une manière générale plusieurs avantages. Entre autres, ceux décelés,

Au sol et la production agricole par une meilleure fixation d’azote par les légumineuses, accroissement de la matière organique favorable à l’agriculture. Ensuite, sur sur l’environnement par la séquestration du CO2 et du point de vue économique et social par la création d’emplois stables et la formation professionnelle.

Bientôt, mais il faut du temps à tout. L’Eco-Tourisme. Il existe a l’état embryonnaire, déplacement d’une journée, pour plusieures nuits, sous tentes.

Sous l'arbre

Sous l’arbre

Une certitude. On se sent bien à Ibi. L’accueil y est parfait. Sans se prendre la tête on comprend très vite, la masse de travail que ce projet demande. L’objectif est visible. Une grande rigueur. Et une volonté d’eau de source pour continuer à aller de l’avant.

Durant quelques heures, quelques jours pour ceux qui en ont envie. Le temps du silence, le sens de l’histoire, le poids des légendes. L’espace d’un instant au coeur de cette immense plateau de 22 000 Ha, le vent nous parle du Roi Mokoko, (Illoy Loubath Imumba), qui règnait du Gabon à Kinshasa en passant par le Congo Brazza. La source, non loin de nous, fait entendre sa mélopée, tandis que la lune nous éclaire d’une lumière douce et rassurante. Mélange étourdissant.

Acacias et Manioc

Acacias et Manioc

Belle et bonne journée et bonne lecture !

Un livre, un jour, Brazzaville …

Allons, un livre, un jour étonnants voyageurs.

Sortons des sentiers battus. Allons au(x) livre(s). Allons prendre la Bibliothèque, puisque la Bastille a été prise. Allons à l’Afrique, allons aux livres chauds et sensuels, aux livres courageux. Allons aux livres aux odeurs de terres chaudes après les pluies Tropicales, vers les livres colorés comme des boubous et les pagnes. Allons au peuples divers, Mangbetu, Peuls, Bantus, Kuba… Allons écrire sur les murs la vie, la mort, la tragédie, la renaissance, la joie des peuples. Allons lire. Allons un jour, Allons un livre. Allons la vie. Allons de Kin à Brazza, et traversons le Fleuve, piquons vers Pointe Noire, prenons la mer, allons à Muanda, à Vita, Nsiamfumu. Dérivons vers tes rives, Mami-Wata… Tandis que la Kora nous accompagne, dans sa Mélopée aux accents nostalgiques. Afrique.

Brazza, ville d’écrivains et d’étonnants voyageurs…

A l’occasion du festival Etonnant Voyageurs, qui se tiendra du 13 au 18 février prochains, l’émission quotidienne Un Livre Un Jour consacrera une semaine spéciale dédiée aux auteurs et aux thèmes majeurs de cette édition 2013, qui se tiendra à Brazzaville et rassemblera un nombre conséquent d’écrivains francophones d’Afrique subsaharienne.

L’équipe d’Un Livre Un Jour sera présente et proposera ainsi de retransmettre l’actualité du festival, via le site web, la page facebook, et l’enregistrement de plusieurs émissions qui seront ensuite diffusées à l’antenne (France 3 et TV5 Monde).

Un peux d’histoire …

Créé à l’origine à Saint-Malo en 1990, le festival « Étonnants Voyageurs » s’exporte au Mali depuis l’an 2000. En quelques années, il devient l’un des premiers événements dédiés au livre francophone sur le continent africain, et un lieu d’affirmation pour toute une nouvelle générations d’auteurs.

Organisée pour la première fois au Congo en février 2013, cette édition du festival souhaite constituer une véritable vitrine de la littérature de tout un continent, en incluant les littératures anglophone et lusophone.

Comment suivre ? Avec les liens par dit … Facebook & Internet

Étonnant voyageur

Étonnant voyageur

Crédit photo : Un livre, un jour …

Un livre, un jour....

Un livre, un jour….

Crédit photo : FR3, Émission « Un livre, un jour » …

Un autre lien. La République des livres. http://larepubliquedeslivres.com/aragon-les-chutes-dune-oeuvre/ et un très bel article sur Louis Aragon.

Belle et Bonne journée, bonne lecture aussi.

Au coeur de l’Afrique

Kivu

Ô Congo, Ô Goma, Ngoma, entends tu la mitraille, où sont les tambours de l’amour … Dessin de Barly Baruti

Dessin de Barly Baruti, texte de Dany Masson

A Goma, terre noire, terre chaude, terre de cendres et  de vies. A Goma, ma sœur, A Goma, Au Nord Kivu dans la tourmente. Aux femmes, aux Enfants, Aux hommes, a Nos Frères et à Nos Soeurs qui fuient. A cette humanité abandonnée.  A Goma ville sœur, ville de transit, ville de commerces. A Goma, ville d’eau, ville plurielle. A Goma, ville de cris et de larmes.  A Goma où le son des canons ont remplacés le Chant des Tambours, Goma, Ô Ngoma !

Il était en Virunga, des girafes, des vaches, des Gorilles, de Grands singes blancs aussi, de hauts eucalyptus, de grands baobabs et des bambous à perte de vue,  mille et une sortes qui faisaient la faune et la flore de nos grands espaces de nos hautes cimes accrochées au ciel bleu de nos aïeux.

Nous pouvions lire aux lignes dessinées sur les pelages, comme aux lignes dessinées sur la paume des mains des hommes. L’avenir, la vie, la mort, l’amour, la chance et bien d’autres voies encore.

Aujourd’hui, un ciel fauve, reflet du grand lac de feu éternel du Nyiragongo à la lave éternelle comme les neiges au dessus du Kilimandjaro. Le ciel fauve éclaire mes os qui dessinent des lignes de mort tout au long de mon long cou. Dans le Rift africain, dans les veines du parc de la Virunga, je suis lasse de cet ouragan de feu qui sèche les pluies de mon enfance.

Le matin, là haut, au dessus des nuages, je tourne le cou à gauche, à droite ou au centre, les yeux vides se tournent vers la misère et la pauvreté  et des nuées pour linceuls. Ô  nature notre mère qui fit de nous des êtres et des hommes, où es tu ?

Les balles et le cri des femmes, la recherche de l’Or noir, le sang de la terre, l’exploitation de la misère, ont remplacés dans le grand parc les longues cornes au lait de miel dont la vallée se réputait. Les vaches paissaient où maintenant les hommes et les êtres trépassent. Le pétrole remplace le caoutchouc sur l’autel de nos peines séculaires.

Où sont les anges de nos ancêtres, les amulettes, les statuettes ?  Où est partie notre sagesse ? Où sont les anges, nos ancêtres ? Mes os ont froid sous ce ciel aux couleurs si chaudes. Sous ce ciel aux couleurs de sang les hommes sont comme des volcans.

Comme le magma, les hommes s’infiltrent dans les fissures, éclatent  nos vies, écartent nos proches. Les lèvres de nos femmes ainsi percées s’ouvrent, tandis que les cris retentissent, sous le ciel de feu, le ciel de sang qui fait des hommes, des volcans.

L’Okapi, mon frère, ne viendra pas en Virunga. Car ses yeux et son cœur pleurent au son des balles des lâches.

Il était en Virunga, des paysans courageux, des femmes fières, belles, aux jambes longues et fines comme celles des gazelles. Il était en Virunga des girafes charpentées comme des tréteaux hauts marchant la tête vers le haut. Il était en Virunga la vie de notre beau pays et le Masisi pour grenier.

Aux larmes citoyens succèderont les charmes retrouvés de nos mères. Pays, à mi chemin entre ère nouvelle au milieu de nulle part, nous émergerons par ton fleuve, par tes lacs et tes chemins, jeunes et vieux, nous te ferons beau, comme sur le pétrin, des ses mains, l’homme fait sont pain. Ô mon Congo, Ô Congo de nos aïeux.

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Les Graviers de Nsiamfumu

Nsiamfumu, les graviers s'activent à la tâche...

Nsiamfumu, les graviers s’activent à la tâche…

Savent ils les « Graviers » qu’ils sont bénits ? Dans la tradition africaine en général, l’Océan est bénit. Aller à l’Océan sans revenir avec une bouteille de cette eau salée, bénite entre toutes les eaux, quel affront. Une manière aussi de dire que l’eau bénite venue de Rome, et qui remplaça la matière sacramentelle qu’utilisait le lignage Kinsaku, entre autres,  pour  sacraliser de grands événements on y croit, mais !. De plus dans ce territoire de Muanda, Nsiamfumu a vécu, la traite des esclaves, le commerce des Africains, à partir d’une de ses plages. Ce qu’amenaient les hommes venus d’ailleurs n’étaient pas en adéquation avec les évangiles. Les agissements souvent inhumains et dégradants des missionnaires contredisent leurs bonnes proses, leurs paraboles, leurs versets, leur morale.

« Les Graviers » autrement dit, les hommes qui extraient le gravier de l’Océan dans des petits paniers d’osier, du volume d’un sceau. Ils s’emploient à leur labeur dès le levé du jour, vers 5,30 heures, pour s’arrêter dès que la tâche du jour est atteinte.

 

Avant le fin de la journée….

Fin de journée, les tas de gravier sont remonté en haut de la falaise

Fin de journée, les tas de gravier sont remonté en haut de la falaise

Ils ramènent ainsi l’équivalent de 5 à 10 fût de 200 litres par jour de gravier. Ce dernier,  est d’abord ramassé pour être déposé sur la plage au bas des falaises. Ensuite, en fin de journée, les petits tas sont remonté en haut, sur la terre ferme par tout le monde. Enfants y compris.

Le gravier sera ensuite acheminé vers la ville de Muanda pour y être utilisé pour le béton de construction. La ville de sable se remplit de maisons nouvelles. Si le pundu n’est pas cultivé, si la salade manque, les habitations poussent à coup de billets verts venus de la capital. Venus de Kinshasa.

C’est un travail dur, mal rémunéré, mal organisé, c’est l’article 15 encore une fois qui prime sur le reste. Il faut manger, payer le minerval, il faut vivre. Le fut de 200 litres est vendu entre 5 et 12000 francs congolais de 5 à 15 $ US. Pêcheurs, arrières petits fils et fils de pêcheurs, ils se recyclent. C’est que le poisson manque. Ou plutôt, que les moyens manquent à une exploitation de  pêche organisée.

Au large, les chalutiers Angolais, mais aussi Coréens pêchent dans les eaux congolaises. C’est donc avec des pirogues que les pêcheurs s’en vont au delà de l’horizon. Pour plusieurs jours quelquefois. Quelquefois, la pêche est détournée et les bateaux au loin approvisionnés de trafics divers du poisson fruit du troc. Troc en tout genre.

 

 

 

Il faut porter, porter encore...

Il faut porter, porter encore…

 

Aller-retour, la mer ne donne pas que du poisson ....

Aller-retour, la mer ne donne pas que du poisson ….

A force de bras ...

Washiba & les En-Chanteurs, Michael Jackson revisité …

21 novembre 2011 1 commentaire

Washiba et les En-Chanteurs : Img Dany Masson

C’est devant un parterre de monde, une foule multicolore, d’âges différents et en délire que s’est produit le groupe Washiba  (avec les En-Chanteurs),  samedi dernier (19 novembre 11) , à L’institut Français, Halle de la Gombe. Un spectacle original et ambitieux, haut en couleurs, en émotions aussi. Michael Jackson revisité par les « Washiba » dans les différentes langues du pays. On a pu entendre des titres, comme « One day in your life », « We are the world » « Na bomoko tokolonga ». , « Earth Song », « The Lost Children » ou encore « Heal the World »,  en Gikongo, Swahili, Lingala, Tshiluba … Beat it sur un mutuashi endiablé, chacun, chacune se pressant pour aller communier sa joie sur la scène et dans la salle, par la danse avec le groupe. Ensemble on est plus fort !

Collaboration intelligente. Pour donner du corps aux harmonies, « la Chorale les En-Chanteurs », pour les danses et la chorégraphie, « les finalistes du concours de danse Vodacom », en guest stars pour le final, Jean Goublad, Fiston Mbuyi, Yannick Ntumba, Djabi, Noemi Ebonda, Ekila, Sarah Kalume, entre autres

Le Groupe « Washiba » (deux années et demi d’existence) fidèle à son univers musical, « Mutuashi R’n’B », donne à voir et surtout à entendre une redécouverte  partielle du répertoire du Roi de la Pop, auto proclamé. L’intention est annoncée d’entrée de jeux. « Nous avons un message de paix, dans cette période de débats électoraux, nous avons besoin de ce message de paix, Michael Jackson est une évidence pour nous… » c’est en quelque sorte l’intro du spectacle.

Avec Washiba la musique congolaise gagne en particularité et en diversité. Elle s’assure un bel avenir. Les particularités, sont les rythmes régionaux, le puits sans fonds de la musique dans les traditions du Congo, et du kasaï en particulier, en diversité, par l’importation de rythmes d’ailleurs, de sons différents, par le mélange des genres. A force de travail, (se sont des bosseurs) avec Washiba la communauté des musiciens apparait comme une évidence universelle.

S’accepter selon les différences. La paix au centre de la scène, dans la salle entière, au centre du spectacle. Moise Ilunga un des leaders du groupe scotch littéralement l’assemblée par sa verve, sa présence et ses « mots » … « tant qu’il y aura des peuples dans le pays, il y aura des différences d’opinions… il y aura diversité entre nous…  les hommes sont en train de s’entredéchirer… ensemble nous sommes plus forts, mettons l’accent sur ce qui nous rassemble.  Gouverner, c’est maintenir le balance de la justice ». Et la musique reprend le dessus  avec « Eart song », avec Washiba çà devient ceci …  « tolembi kotanga batu bakufi na bitumba. Tosengi kimia na Congo,… Nzambe tozo kende wapi ? » ; « On en a marre de compter les morts de guerre au Congo. Nous ne demandons que la paix,… Bon Dieu où allons-nous ? ».

Un très beau spectacle qui gagne à être vu et écouté. Faites du bruit, on en reparlera.

Bonne et belle journée, bonne lecture aussi.